La médiathèque de mon travail bravant ses livres et cd en double ou n’ayant pas été empruntés depuis deux ans pour 1€ les 5.
Pour moi ce sera 4 Stephen King et un Matmatah.
A la surprise de tout le monde, 30 ans après la parution du premier ivre de la saga Malaussène (« Au bonheur des ogres« ) et après l’écriture de roman plus « traditionnels », Daniel Pennac revient sur le devant de la scène littéraire avec « Le cas Malaussène – Tome 1 : Ils m’ont menti« ?
On peut alors se demander si ce livre n’est tout simplement pas économique (il faut bien manger mon bon monsieur) ou si les personnages n’ont pas pris quelques rides.
Alors est-ce que de nouveau livre de Daniel Pennac tient ses promesses ?
Résumé du livre
«Ma plus jeune sœur Verdun est née toute hurlante dans La Fée Carabine, mon neveu C’Est Un Ange est né orphelin dans La petite marchande de prose, mon fils Monsieur Malaussène est né de deux mères dans le roman qui porte son nom, ma nièce Maracuja est née de deux pères dans Aux fruits de la passion. Les voici adultes dans un monde on ne peut plus explosif, où ça mitraille à tout va, où l’on kidnappe l’affairiste Georges Lapietà, où Police et Justice marchent la main dans la main sans perdre une occasion de se faire des croche-pieds, où la Reine Zabo, éditrice avisée, règne sur un cheptel d’écrivains addicts à la vérité vraie quand tout le monde ment à tout le monde. Tout le monde sauf moi, bien sûr. Moi, pour ne pas changer, je morfle.» Benjamin Malaussène.
Avis
« Le cas Malaussène – Tome 1 : Ils m’ont menti » reprend et respecte la recette qui fit le succès littéraire de la Saga Malaussène :un beau bordel orchestré par une famille iconoclaste, un poil déjantée. Plusieurs histoires en parallèle, qui vont bien sûr converger les unes vers les autres, menées par des personnages tous les plus originaux les uns que les autres
Je rassure les amateurs de la série, qui comme moi, ne l’auraient pas compulsé depuis plusieurs années, l’auteur ré-introduit chaque personnage par de subtiles et courts rappels. De plus, un répertoire des noms figure en fin de livre pour rafraîchir la mémoire de chacun à n’importe quel moment de l’histoire.
Un regret cependant dans ses retrouvailles de la famille Malaussène : la sobre couverture des éditions Gallimard nous fait regretter les versions poches des précédents épisodes illustrées par Tradi. En espérant que cette lacune sera corrigée dans un an, lors de sa sortie en petit format.
On n’attend plus que la suite, à paraître à la prochaine rentrée littéraire de janvier 2018 sans doute.
Notation
Histoire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Ecriture | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Durée de lecture | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Prix | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Caractéristiques :
Revue de presse
Replay audio de la revue de Tom Villa de France.
https://www.franceinter.fr/embed/player/aod/eecd6ef0-1991-4503-8945-e641d68721ff
« Une histoire délirante » . d’Ouest France
« Daniel Pennac garde dans ce livre son sens des péripéties, sa gouaille, sa loufoquerie et aussi son esprit joyeusement subversif. » Bernard Lehut de RTL
Pour la douzième année consécutive, Le Figaro publie le palmarès des auteurs à succès. 2017 est l’année du changement: on intègre les romanciers étrangers, afin de comparer Guillaume Musso, Michel Bussi ou Marc Levy avec Harlan Coben, Stephen King ou Mary Higgins Clark.
Ce palmarès, établi en partenariat avec l’institut d’études GfK, est une photographie de ce que les Français lisent et achètent vraiment. Notre enquête a été réalisée durant toute l’année 2016. GfK a fourni les données de son «panel distributeur», récoltées auprès de 5.000 points de vente en France. On ne tient compte que des ventes réelles (les «sorties de caisse», c’est-à-dire les livres effectivement achetés par les lecteurs). Ce classement est le seul qui tienne compte à la fois des ventes en grand format (les nouveautés) et de l’édition de poche.
Voici les dix premiers en nombre d’exemplaires:
Source : Le Figaro
On ne sait pourtant pas très bien qui pleurer, de l’ancien résistant, du gaulliste pro-serbe qui s’en prenait à «la Gauche la plus bête du monde» en 1985, du romancier féroce d’«Au bon beurre» (prix Interallié 1952), de l’académicien réfractaire à l’entrée sous la Coupole de Marguerite Yourcenar («on a eu cette bonne femme qui n’a absolument aucun talent»), ou de l’immortel invité des «Grosses têtes» de Philippe Bouvard où, sur RTL depuis 1977 jusqu’à septembre 2008, il a fourni quelques bonnes réponses aux questions de madame Bellepaire, de Loches, au côté de grands esprits délicats comme Philippe Castelli, Jean Yanne et l’amiral Olivier de Kersauson, mais aussi Claude Sarraute, Guy Montagné, Carlos, Sim, Léon Zitrone ou Amanda Lear.
Jean Dutourd s’y plaisait manifestement au moins autant qu’avec les «gros derrières» du Quai Conti, parmi lesquels la présence d’un dangereux gauchiste comme Valéry Giscard d’Estaing, en particulier, lui paraissait «complètement incongrue» : « Au fauteuil d’Yvette Horner! Quel intérêt cela a-t-il d’être de l’Académie, pour lui? Il est déjà du Conseil constitutionnel. Il a au moins un fauteuil pour dormir. Il lui en faut deux? »
Événement à la librairie Lu&Cie pour ce début d’année.
A l’occasion de la prochaine sortie sur grand écran du Sac de billes, avec notamment Patrick Bruel, Jospeh Joffo sera en dédicace le 24 janvier à partir de 17h.
Attention il risque d’y avoir beaucoup de monde… j’ai eu vent qu’une lectrice allait faire plus de 500km pour l’occasion.
Nous connaissons Gillian Flynn depuis longtemps puisque nous avions fait la critique de son roman à succès Les apparences il y a 4 ans de cela.
Nous retrouvons cette auteure avec une nouvelle Nous allons mourir ce soir, dont le genre semble être à la mode ces derniers temps puisque nous vous ferons bientôt part de la revue du dernier Stephen King Le bazar des mauvais rêves.
Concernant Gillian Flyym, nous allons pouvoir vérifier si les qualités littéraires et les intrigues alambiquées qu’elle nous avaient habituées dans Les apparences n’étaient pas un coup unique.
Alors est-ce que ce soir nous allons nous pâmer devant le nouveau Gillian Flynn ?
Histoire
Après une enfance difficile, la narratrice anonyme devient travailleuse du sexe. Des années d’expériences ont développé chez elle un véritable don pour décrypter la psychologie de ses interlocuteurs, leurs intentions et leurs envies. Aussi lui arrive-t-il d’officier occasionnellement comme voyante. Lorsqu’elle rencontre Susan Burke, une femme aisée aux prises avec une situation dramatique, elle accepte de l’aider.
Susan et sa famille ont emménagé à Carterhook Manor, une vieille demeure inquiétante, marquée par une violente histoire vieille de cent ans. Sur place, la narratrice rencontre Miles, le beau-fils de sa cliente, un adolescent au comportement étrange et glaçant. Saura-t-elle découvrir toute la vérité sur Carterhook Manor et la famille qui l’habite désormais ?
Si la qualité d’une nouvelle se juge à la puissance de sa chute, Gillian Flynn nous livre ici un véritable morceau d’anthologie. En quelques pages, elle dessine des personnages inoubliables, construit une histoire haletante, qu’elle mène à une conclusion proprement sidérante. Mordant, noir, machiavélique et ironique : tout l’univers de l’auteur, experte incomparable en manipulation et rebondissements, se trouve concentré ici..
Prix Edgar 2015 de la meilleure nouvelle.
Avis
Gillian Flynn est une vraie maîtresse du suspense.
En effet, ce roman n’est ni un policier ni un thriller mais bien un roman à suspense, où l’auteure joue avec le lecteur. Car le but de ce roman est de mettre le lecteur dans la position d’un enquêteur et que celui-ci doit différencier la vérité du mensonge. Cela peut nous sembler facile à la lecture de bon nombre de livres policiers, mais quand l’intrigue est alambiquée, que les possibilités sont multiples et que le temps de réflexion vous est compté, la chose devient ardue.
Saurez-vous trouver la solution à l’énigme bien ficelée que nous soumet l’auteure ?
Personnellement, je n’aurai pas cette présentation dans le cas qui nous est offert. Tout ce que nous pouvons dire c’est que Gillian Flynn met à la baguette ses romans et ses lecteurs par le bout du nez.
S’il y a un aspect négatif à cette nouvelle est sa petitesse. Car avec ses 72 pages, en petit format avec une mise en page assez lâche, le roman se lit très rapidement (une grosse heure). Son rapport qualité prix est donc très faible. Il eu été intéressant que Gillian Flynn et son éditeur français Sonatine, offrent aux lecteurs un livre plus conséquent regroupant plusieurs nouvelles comme Le bazar des mauvais rêves de Stephen King.
Notation
Histoire | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Écriture | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Durée de lecture | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Prix | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Caractéristiques
Site internet de l’auteur
William Peter Blatty, l’auteur du roman fantastique « L’Exorciste« , véritable succès en librairie à sa sortie en 1971 et adapté au cinéma deux ans plus tard, est décédé jeudi à 89 ans, a annoncé vendredi William Friedkin, réalisateur du film.
Son adaptation sur grand écran a été nommée pour dix Oscars et en a remporté deux au final, dont celui du meilleur scénario pour Blatty. Elle a remporté quatre Golden Globes, dont ceux de meilleur film dramatique, meilleur réalisateur et meilleur scénariste.
Source : CultureBox