P.D. James – La mort s’invite à Pemberley

P.D. James est mon auteur de roman policier favorit(e). C’est mon professeur d’anglais de 1ère qui me l’a fait découvrir; et même si je considère toujours que ce prof était un c-n, il n’en reste pas moins qu’il avait bon goût en littérature policière et en musique anglo-saxonne.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas P.D. James, on peut sans problème dire que c’est la dernière grande reine du crime depuis la disparition d’Agatha Christie. Elle s’inscrit dans la ligne droite des mamies cyanure, avec cette particularité de vous exposez la psychologie des personnages sans pour autant sombrer dans le roman policier psychologique comme Patricia Highsmith.

Cette fois-ci P.D. James abandonne son Inspecteur Dagliesh pour inscrire son dernier roman la mort s’invite à Pemberley dans la suite d’une histoire de E. Bronte.

Alors est-ce que l’invitation vaut d’être acceptée ?

Histoire

Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maîtresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins ; sa sœur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là ; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
Dans La mort s’invite à Pemberley, P.D. James associe sa longue passion pour l’œuvre de Jane Austen à son talent d’auteur de romans policiers pour imaginer une suite à Orgueil et Préjugés et camper avec brio une intrigue à suspense. Elle allie une grande fidélité aux personnages d’Austen au plus pur style de ses romans policiers, ne manquant pas, selon son habitude, d’aborder les problèmes de société – ici, ceux de l’Angleterre du début du XIXe siècle.

Avis

D’habitude j’achète les romans de P.D. James les yeux bandés. Mais j’avoue que cette fois-ci , je suis déçu et pas qu’un peu.

L’idée de faire une suite à un livre d’E.Bronte de Jane Austen (Orgueil et Préjugés) est une bonne idée. Malheureusement P.D. James a poussé le visse de .reprendre le style et le contenu littéraire de l’époque. Pour vous donner une idée, les premières 70 pages du roman se consacrent à la présentation des personnages, de leurs considérations amoureuses avec le laïus de l’époque.

C’est lourd, c’est lent, c’est chiant; au point où quand l’intrigue policière on dort, où l’on n’éprouve plus aucun plaisir à poursuivre la lecture, à jouer les détectives.

Alors, même si l’écriture est parfaite, le rythme et le style ne sont pas adaptés à ce genre littéraire et ne sont plus de mise à notre époque habitué à des turn pages.

Donc je le recommanderais aux habitués des classiques de la littérature qui désireraient s’essayer à la littérature policière.

 

Notation

Histoire
Écriture
Durée de lecture
Prix

Caractéristiques

  • Broché: 380 pages
  • Editeur : Fayard (30 mai 2012)
  • Collection : Policier
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2213668833
  • ISBN-13: 978-2213668833
  • Prix : 22,00€

4 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Steffie dit :

    Simplement, ce n’est pas la suite d’un des romans d’une des soeurs Brontë mais celui du célébrissime Orgueils et Préjugés de de la non moins célébrissime auteure anglaise Jane Austen.

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    1. quoilire dit :

      Oups! Vous avez tout à fait raison. Je corrige l’article de suite.

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      1. escriva dit :

        Je vous en prie

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      2. Steffie dit :

        Je vous en prie …

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