Olga Slavnikova – La tête légère

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Je poursuis mes découvertes issues des lectures que mon libraire favori m’a confié pour lui signaler toute petite pépite qui se serait caché dans sa pile d’exemplaires de presse.

Découverte pleine et entière car je ne connais ni l’auteur Olga Slavnikova, encore moins son œuvre et donc La tête légère, mais également la maison d »édition Mirobole dont on m’a dit le grand bien.

Alors aurons-nous la tête plein à lire La tête légère ?

Histoire

Maxime T. Ermakov, publicitaire talentueux, est aussi détenteur d’une tête très particulière. Un jour, les agents d’obscurs services secrets sonnent à la porte de son appartement : son anomalie physique perturbant l’harmonie du monde, il doit se suicider au plus tôt, ce qui sauvera des millions de gens. On lui remet donc une arme en le priant de se conduire en patriote. Mais le suicide n’entre pas dans les projets de Maxime, et les agents doivent insister : ils hantent son immeuble, investissent son bureau… Bientôt Moscou le voit en ennemi social, et un nouveau jeu vidéo fait fureur : il s’agit de tuer Maxime T.Ermakov.

Olga Slavnikova entrelace des thèmes comme la responsabilité, l’innocence ou l’arbitraire de la justice dans une prose magnifique mêlant cruauté, absurde et poésie.a nature..

Avis

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas réussi à terminer ce livre. Non pas qu’il ne soit pas bon, que l’histoire ne soit pas originale, mais de par le style d’écriture.

Car, sans tirer de généralité, mais phénomène que j’ai souvent constaté chez les auteurs de l’ex-univers communiste (Russie, Chine, …), les auteurs ont une tendance à profiter d’une fiction pour dénoncer toute la complexité organique du pays. J’ai retrouvé cette tendance dans Le problème à trois corps de Cixin Liu.

Le problème supplémentaire avec Olga Slavnikova est qu’elle a une « fâcheuse » tendance à commencer une phrase sur un sujet, de virer vers un second en cours de route, pour finir, parfois vers un troisième, et revenir au premier la phrase suivante.

Ces deux défauts ne me permirent pas de trouver mon rythme de lecture, plus habitué aux page-turn et thrillers efficaces. Finalement, le plus souvent au bout de 10 pages, je fermais le livre.

Ce qui est bien dommage puisque l’histoire commençait bien, son idée était original et l’auteur mettait rapidement en œuvre les différents moyens de pression sur Maxime T. Ermakov en vue qu’il se suicide. On comprend bien le parallèle avec le pouvoir politique et le sacrifice de l’individu au profit de la communauté.

En conclusion, je dirais que ce livre n’est pas mauvais mais qu’il ne me convenait pas. Il me fait penser à Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, que j’ai lu il y a bon nombre d’années, tant dans l’histoire que dans la forme. Alors si vous êtes amateur de ce genre littéraire, foncez, je pense que vous passerez un bon moment de lecture.

Notation

Histoire star_half_off_32
Écriture star_half_off_32
Durée de lecture star_half_off_32
Prix

Caractéristiques

  • Livre
    • Broché: 472 pages
    • Editeur : Mirobole (4 novembre 2016)
    • Collection : Horizons pourpres
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2375610229
    • ISBN-13: 978-2375610220
    • Prix : 22,00€
  • eBook
    • Editeur : Mirobole (4 novembre 2016)
    • Collection : Horizons pourpres
    • Langue : Français
    • EAN: 978-2375610237
    • Prix : 12,99€

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